lundi 9 novembre 2015

Je brûle

 Le séquoia est l'arbre qui a la plus longue longévité, certains sont millénaires, au point qu'aucun incendie en Californie n'as pu faire disparaître cet arbre mythique,qui doit sa longévité au fait de brûler. L'arbre ,pour sa régénération brûle carrément le haut de sa cime .Il me semble que depuis quelques temps,  j'accepte de vivre mes émotions, de ne plus les refouler. je sais enfin , que , ces états sont passager, que je survivrai à l'incendie, qu'il y aura d'autres soleils, et que ces incendies  n'apprennent à regarder se qu'ils sont, rien  de grave,  un moment pour se régénérée ,pour en sortir grandit.. Et puis il y a l'autre part de moi qui n'accepte pas , qui crois à la perte, qui ce juge en écrivant ces lignes, qui regarde le passé... J'accepte cette part de moi qui n'accepte pas. Je l'entoure d'amour..

jeudi 18 décembre 2014

Saute !


"Il n'y a rien qui soit permanent : le soleil et la lune se lèvent puis se couchent, au jour clair et transparent succède la nuit sombre et opaque. Tout change, d'heure en heure. "
Kalou Rinpoché

Au cours d'une journée de pleine conscience.
Une participante nous raconta un de ses rêves nocturnes et singulier .
Dans son rêve, Elle se voyait sur un chantier du bâtiment comme il en existe un peu partout .
Puis, soudain tombant dans un grand trou avec pour planche de salut une grosse poutre . Dans ce rêve, elle vit un homme qui essaya de la jeter dans le vide, de la faire tomber, lui disant :"Saute!" Se a quoi elle répondit, qu'elle allait mourir. Il lui dit que non! Alors elle lacha la poutre, tomba dans ce grand trou noir... Et elle rebondis! et a chaque fois qu'elle tomba dans ce trou, elle rebondissait de plus belle.
Je crois qu'on peut tous comprendre la symbolique de ce rêve, la poutre symbolise nos croyances, nos peurs, tout ce à quoi nous nous attachons, agrippons, tout ce que nous refusons de lâcher, parce-que l'inconnu nous fait peur. Que ce soit une relation qui nous fasse "souffrir", un travail qui ne nous épanouit pas ,des chose du passée  qui nous encombre ,etc.
La vie est un mouvement.
Refuser le mouvement c'est se scléroser, c'est prendre le risque de mourir en soi-même.
Quand nous refusons le changement, nous refusons toute nouvelle possibilités de vivre heureux(se) et en paix.
Alors, si au lieu de nous fermer au changement, nous accompagnons ce changement avec curiosité?
une histoire d'amour qui se fini, une possibilité d'apprendre à vivre seule et à s'aimer, jusqu'à la prochaine qui sera forcément encore meilleure. Une perte d'emploi, un moment pour trouver ce qui nous fait vibré réellement.
Une thérapeute que je connais, à pour habitude de dire; "Puisque la vie est impermamence, tout est possible!"
Alors, on saute?

vendredi 28 novembre 2014

Ta place dans ce monde



Il y a peu, j'ai assisté à un atelier sur les émotions.
À un moment, au cours de cette session, l'intervenante nous à demander de nous mettre en cercle debout, chacun devait prendre le prénom de son voisin de droite.
Celui qui ne trouvait pas sa place appelait les autres par le prénom présent sur la liste .
Chacun venait avec son prénom d'emprunt changer de place.
Quelle ne fut pas ma surprise de voir mon prénom appeler sans cesse, alors que j'étais la dernière au dos de la liste, personne ne savait qui j'étais, et pourtant j'étais là à ma place.
Souvent nous croyons à tort que nous ne sommes pas légitimes pour faire ci ou ça.
Pour oser être ce que nous sommes.
nous recevons dans l'enfance des injonctions, dont celle-ci: "n'appartiens pas, n'est pas ta place", ne soit pas toi-meme .
La vérité c'est que nous sommes tous légitime, que nous avons tous chacun une place dans l'univers, dans la vie même .
Certains vont trouver cette place, ce qui leur convient au bas de leurs portes, d'autres plus loin, mais quoiqu'il en advienne, nous avons tous été un appel de la vie elle-même..

 

dimanche 23 novembre 2014

Sur mon chemin

Je n'ai plus trop l'habitude de parler de moi, à dire vrai cela ne m'intéresse plus.  J'écris plus ce soir pour  une personne qui est chère à mon cœur ,(et qui le restera, aka La tige) et qui sûrement, ne comprend pas  tout ce que le bouddhisme, la méditation implique dans ma vie. La foi, je ne l'ai pas cherché du tout, je suis l'opposé de la coincer hystérique, et de toutes images bien réelle (malheureusement) de fanatique, ou illuminé , j'aime toute les belles et bonne chose de la vie, et je sais apprécier la beauté. La foi, c'est juste un vécu qui ne s'explique pas, les mots seraient vulgaire.C'est  le sentiment d'avoir soudain trouver un sens a un puzzle géant, c'est une évidence qui s'impose à soi, c'est sentir que j'ai ma place dans cet univers  Pour citer la lettre de lord Chandos, une magnifique nouvelle de l'écrivain Hugo von Hofmannsthal:"Depuis lors, je mène une existence que vous aurez du mal à concevoir, je le crains, tant elle se déroule hors de l'esprit, sans une pensée. Il ne m'est pas aisé d'esquisser pour vous de quoi  sont faits ces moments heureux; Les mots  une fois de plus m'abandonnent. Car c'est quelque chose qui ne possède aucun nom et d'ailleurs ne peut guère en recevoir, cela qui s'annonce à moi dans ces instants, emplissant comme un vase n'importe quelle apparence de mon entourage quotidien d'un flot débordant de vie exaltée. Je ne peux attendre que vous compreniez sans un exemple et il me faut implorer votre indulgence pour la puérilité de ces évocations. Un arrosoir, une herse à l'abandon dans un champs, un chien au soleil, un cimetière misérable, un infirme, une petite maison de paysan, tout cela peut devenir le receptacle de mes révelations.

Bien sur, il n'arrive encore de tomber, de voir mon esprit ce rétracter autour d''une pensée, de me laisser embarquer dans des ruminations,mais c'est dans ces moments-là, que je peux comprendre comment fonctionne mon esprit. 
C'est autant d'avertiseur pour me dire de revenir dans l'instant présent, d'accepter mes émotions, ma non- paix.
Pour citer Fréderic Lenoir dans son livre l'ame du monde :
L'Ame du monde nous a donné un précieux attelage composé de deux chevaux et d'un cocher. Les deux chevaux, ce sont le corps physique et le corps émotionnel et psychique. Le cocher, c'est l'âme spirituelle ou l'esprit. Tout au long de la vie, il nous faudra apprendre à maîtriser cet étrange attelage. Car sa bonne marche relève de la parfaite symbiose entre les trois éléments qui le composent. Si le cocher est faible ou inexpérimenté et ne domine pas ses montures, l'attelage ira n'importe où, s'échouera dans un ravin ou errera sans fin. Si les montures ne s'entendent pas, l'attelage sera très difficile à tenir et sa course chaotique. Si les montures sont fatiguées ou mal nourries, l'attelage avancera péniblement. Apprendre à vivre, cela commence donc par apprendre à connaître et prendre soin de son corps, de son psychisme et de son esprit, et favoriser la bonne entente de ces trois dimensions de notre être.
 Apprendre à vivre, cela commence donc par apprendre à connaître et prendre soin de son corps, de son psychisme et de son esprit, et favoriser la bonne entente de ces trois dimensions de notre être.

Un sage prit la parole et dit : "Le regard que nous portons sur le monde n'est pas le monde lui-même, mais le monde tel que nous le percevons à travers le prisme de notre sensibilité, de nos émotions. Si le monde vous apparaît triste ou hostile, transformez votre regard et il vous apparaîtra autrement. C'est par un travail intérieur, psychologique et spirituel, que nous pouvons véritablement changer et faire évoluer notre perception du monde extérieur."


samedi 23 août 2014

Apprendre à couper les chaînes

Il s’agit de couper la réaction en chaîne des mots blessants qui en entraînent d’autres et la respiration-méditation apporte une aide considérable.
Cette pause respiratoire permet de gagner en maturité et de se faire respecter parce que l’autre aussi à le temps de réfléchir à ce qu’il vient de dire.
Cependant il existe des gens particulièrement difficiles à supporter qu’il vaut mieux éviter si c’est possible, c’est parfois la seule façon de se préserver.
Être bouddhiste, c’est cultiver la bonté et la non violence, cela signifie que pour nous le plus important n’est pas de s’affirmer, de gagner dans une polémique mais de préserver la pureté et la noblesse de notre cœur parce que c’est par son intermédiaire que nous communiquons avec le Bouddha pour changer le monde. Si notre cœur se ferme nous sommes comme des enfants perdus.....

L'impermanence



Le Bouddha a recommandé de réciter chaque jour, ces 5 remémorations :

  • 1) Il est dans ma nature de vieillir. Il est impossible d'échapper à la vieillesse.
  • 2) Il est dans ma nature d'être malade. Il est impossible d'échapper à la maladie.
  • 3) Il est dans ma nature de mourir. Il est impossible d'échapper à la mort.
  • 4) Tout ce qui m'est cher et tous ceux que j'aime ont pour nature de changer. Il est impossible d'échapper à la séparation d'avec ceux que l'on aime.
  • 5) Mes actions sont mes vraies possessions. Je ne peux échapper aux conséquences de mes actions.


La cithare du bonheur * Conte soufi



"C’était un homme droit et sincère qui cherchait le chemin du bonheur et de la vérité.
Il alla un jour trouver un vénérable maître soufi dont on lui avait assuré qu’il pourrait les lui indiquer. Celui-ci l’accueillit aimablement devant sa tente et, après lui avoir servi le thé à la menthe, lui révéla le chemin tant attendu :
« C’est loin d’ici, certes, mais tu ne peux te tromper, au cœur du village que je t’ai décrit, tu trouveras trois échoppes. Là, te sera révélé le secret du bonheur et de la vérité. »
La route fut longue. Le chercheur d’absolu passa maints cols et rivières. Jusqu’à ce qu’il arrive en vue du village dont son cœur lui dit très fort :
« C’est là le lieu ! Oui, c’est là ! »

Hélas ! Dans chacune des trois boutiques, il ne trouva comme marchandises que des rouleaux de fils de fer dans l’une, des morceaux de bois dans l’autre et des pièces éparses de métal dans la troisième. Fatigué et découragé, il sortit du village pour trouver quelque repos dans une clairière voisine.

La nuit venait de tomber. La lune remplissait la clairière d’une douce lumière. Lorsque tout à coup se fit entendre une mélodie sublime. De quel instrument provenait-elle donc ? Il se dressa tout net et avança en direction du musicien. Lorsque, stupéfait, il découvrit que l’instrument céleste était une cithare faite des morceaux de bois, des pièces de métal et des fils d’acier qu’il venait de voir dans les trois échoppes du village.

A cet instant, il connut l’éveil.
Il comprit que le bonheur est fait de la synthèse de tout ce qui nous est déjà donné, et que notre tâche est d’assembler tous ces éléments dans l’harmonie."